« Février sans supermarché » : le défi pour soutenir le commerce de proximité
Après la Suisse et la France, la Belgique a rejoint cette année le mouvement, qui rassemble plus de 22 000 personnes sur les réseaux.
Catégorie : Soutien aux commerces de proximité
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Cette année se déroulait la 4ème édition du défi « Février sans supermarché », lancé par l’association suisse En Vert et Contre Tout. Les participants sont ainsi invités à privilégier les petits commerçants aux grandes enseignes.
L’association précise qu’il ne doit pas s’agir d’un « boycott » pur et dur des grandes surfaces, mais plutôt d’une manière de questionner et de reconsidérer nos modes de consommation et nos habitudes actuelles, notamment alimentaires. D’autant plus que si le défi impacte assez peu les supermarchés, à leur échelle, il impacte véritablement et bénéfiquement les petits commerçants.
L’association a lancé des groupes Facebook régionaux via lesquels les internautes s’échangent des bons plans et adresses locales et offrent aussi de précieux conseils pour aborder sereinement ce défi. Après la Suisse et la France, la Belgique a rejoint cette année le mouvement, qui rassemble plus de 22 000 personnes sur les réseaux.
Quels sont les aspects positifs de ce défi sans supermarché ?
Avec cette revendication de consommer autrement et en questionnant nos propres habitudes ce défi nous force à redécouvrir, voire à découvrir, ce qu’est vraiment le commerce de proximité. Il est une manière de montrer un désaccord avec la manière actuelle de sur-consommer et est étroitement lié à la volonté assez récente de responsabiliser nos actes d’achat et de réapprendre à ne consommer que l’essentiel.
Et pour diversifier ses sources d’approvisionnement, ce ne sont pas les solutions qui manquent. Les participants de ce défi ont pu :
- Parcourir les marchés en quête de produits et de producteurs locaux
- S’inscrire à une AMAP ou à une autre association pour venir récupérer des paniers de saisons
- Commencer à fréquenter les épiceries en vrac
- S’investir dans un supermarché collectif
- Globalement privilégier les circuits-courts et découvrir les artisans et commerçants de leur quartier
Redonner aux villes leur vie de quartier
Avec les grandes surfaces s’est développée, lentement mais sûrement, une forme de standardisation des villes. On retrouve presque partout exactement les mêmes enseignes, les mêmes magasins et les mêmes produits. En soutenant les commerçants de proximité, on soutient aussi finalement ceux qui participent au développement de l’identité de la ville.